Les Comores sont soumises à un climat tropical chaud, humide et maritime.
Si les températures varient peu, entre 23 et 27 en moyenne, le taux d’humidité est important pouvant atteindre les 90 %...
D’avril à octobre c’est la saison sèche et de novembre à mars, c’est la saison des pluies.
Donc c’est… en ce moment.
En ce début décembre, nous avons quelques jours de vacances et décidons de changer d’air, enfin d’île. Nous voici partis pour Mayotte, territoire français de l’archipel des Comores.
Comme dit le diction, pluie en décembre = pluie en décembre ?
Dimanche après midi, quelques gouttes, pas de souci il peu chaque jour en ce moment, voire plusieurs fois par jour.
Averse tout l’après-midi, toute la nuit, trombes d’eau…
Lundi, ah oui lundi : on avait prévu une sortie en bateau pour l’îlot de sable blanc !
Ben c’est raté… la mer est démontée, et il pleut toujours autant.
On décide de faire un tour quand même vers Mamoudzou à une vingtaine de kilomètres.
C’est un peu humide en effet.
Sur la route, la terre dévale des talus, inonde les rues, passe par-dessus les virages et finit dans la mer. Une frange rouge entre le sable et le bleu-vert du lagon.
Comme si l’île s’était mise à saigner ses souffrances…
Des bouchons se forment pendant que la DDE fait le maximum pour dégager les arbres tombés en travers de la route.
Le soir tombe, des ombres courent sur les fils électriques qui traversent la route : des makis ! avec leurs longue queue et leur petit museau, on dirait des chats-singes.
De retour à l'Hotel, il reste la piscine,
il fait gris,
les gouttes tombent comme des perles
dans l’eau transparente,
c’est magique.
Même si avec le soleil,
ça doit être bien aussi...
Le coucher de soleil sur la montagne s’étire et les nuages font un chapeau au mont Choungui.
Coucher de soleil rouge = beau temps demain ?
